Le partage par la peinture

Plus de 400 millions d’enfants à travers le monde grandissent dans des zones de crise. Beaucoup d’entre eux sont témoins de violences, de morts et d’autres expériences traumatisantes. En Syrie comme ailleurs. Pour agir contre cela, SOS Villages d’Enfants forme sur place des personnes responsables à la prise en charge des traumatismes. La parole n’est pas l’unique vecteur de guérison. L’art, la danse et d’autres activités peuvent aider les enfants à surmonter les expériences traumatisantes. Au début de la thérapie, les enfants du village d’enfants SOS de Saboura en Syrie dessinaient des scènes très tristes et parfois violentes. A mesure que la thérapie avançait, les images sont devenues plus colorées et positives et ont commencé à mettre en scène des rires et des jeux. Cette évolution montre à quel point un soutien professionnel et adapté à l’âge est important pour redonner espoir aux enfants.

Image : Une des oeuvres peintes par un enfant du village d’enfants SOS de Saboura en Syrie.


Inondations : Aide d'urgence au Pakisten

Les terribles inondations qui ont frappé le Pakistan début septembre ont tenu le monde entier en haleine. Les images de villages submergés, de débris de maisons flottant sur l’eau, de rescapés à bout de force cramponnés à des morceaux de bois ou à des toits ont témoigné du caractère dramatique de la situation. Environ 35 millions de personnes ont perdu leur foyer. Près de la moitié de la population pakistanaise étant mineure, elle est extrêmement vulnérable dans cette situation. Dans le cadre de notre appel à l’aide d’urgence, nous avons collecté des dons nous permettant de fournir aux personnes touchées de la nourriture, du matériel d’hygiène, des couvertures chaudes et des tentes.

L'image montre un enfant au bord de l’eau, près de la ville de Badin. De nombreuses victimes des inondations ont planté leur tente sur les routes proches de leurs champs et de leur maison, immergés depuis des mois. © Jahenzab Hussain


Ciel bleu, panorama de montagnes en arrière-plan et mise au point sur une partie du village d’enfants SOS de Maseru. Nous ne pouvions pas garder pour nous cet instantané du Lesotho.